Nous revenons d'un voyage à Barcelone de 4 jours, dont 2 en bus.
Partie avec JF et Alexandre, un ami de JF venu passer ses vacances en France, nous avons pris un bus de la compagnie Eurolines le dimanche 17 septembre à 9h30 de la gare routière à Marseille pour environ 8h de bus. Chauffeur absolument hispanophone. Pauses à Avignon, Nîmes, Montpellier, quelques part dans les Pays de l'Aude puis à Girona. Arrivés à Barcelona Estaciò Sants vers 18h.
Nous sommes ensuite allés récupérer les clés de la chambre à l'Hostal Felipe II. C'est dans le quartier de l'Eixample, métro Verdaguer, dans un immeuble de type hausmanien. Intéressant au niveau prix et localisation, mais assez mal insonorisé par exemple. En tout cas, pour deux jours, ça passe.
Les 2 nuits dans une chambre pour 3 personnes nous sont revenues dans les 163 euros.
À noter que ce sont des étudiantes étrangères souvent qui y travaillent, donc il y a possibilité d'avoir des francophones ou des anglophones si comme nous vous ne parlez aucun mot d'espagnol ou de català.
Un paysage magnifique, un temps au beau fixe, beaucoup de monde encore en ce beau mois de septembre. Nous avons pas mal marché durant ces deux jours.
Un petit tour d'horizon rapide de notre périple.
L'hôtel est situé à 15 minutes max de la Sagrada Familia et une station de métro. Évidemment, la belle est toujours en construction et les visites toujours aussi nombreuses.
La différence entre les deux façades de la cathédrale se font de plus en plus visible, entre l'art particulier de Gaudi et celui de son (ses?) successeurs. Les formes sont visiblement plus abruptes, moins arrondies. Mettons cela sur le compte de la patine du temps et l'érosion des pluies si l'on veut. Néanmoins, la rumeur court elle aussi en català.
Nous avons également profiter pour visiter le Barrì Gotic avec sa cathédrale et sa ciutat (citadelle) vestige des vagues d'invasions culturellement diverses de la Catalunya: romain, wisigoth, maures, juifs, chrétiens etc.
La visite est à 4euros pour les adultes, 2.50 pour les étudiants (une carte nationale suffit, pas besoin de prendre une ISIC). Elle vaut quand même le coup pour découvrir l'évolution de la ville et du bâtiment lui-même!
Sur le port le 18 en fin d'après-midi, le soleil tapait à presque 30°, malgré les nuages à quelques moments de la journée. Le Monument à Colom (Christophe Colomb) s'admirait plus depuis les arbres de la place du palais maritime que depuis son monumental pied aux lions!
Monument à Colomb, du haut de sa colonne, Christophe nous montre l'Amérique... - Barcelone 2006.
La flamme du souvenir et en fond les travaux pour les arènes, Barcelone 2006.On a fini le tour de notre première journée par la visite du Parc Güell en haut de Barcelone. Un groupe de 4 gars les cheveux dans le vent ont bourdonné tout le temps de notre présence et leur "Lady Madonna" valait presque la version originale!
Vues sur le Parc et la tour de la maison Güell- Barcelone 2006.
Détails de la fontaine à la "grenouille"- Barcelone 2006.
Le soir du 18 septembre on est allé boire une absinthe au Bar Marsella, où on trouve encore des affiches datant de l'époque de Franco, interdisant de chanter. C'est dans la Carrer nou de la rambla il me semble.
Le 19, nous avions nos sacs sur le dos, que nous avons posé dans des consignes à la Barcelone Sants. Le prix: 3 euros pour un "petit" casier (un sac de 20l plus un sac à dos rentrent sans soucis) de 24h, 4.50 pour les grands formats. Par contre, pensez à les récupérer avant 23h!
Nous avons donc promener et fait les boutiques. Alez s'est acheté une guitare, et moi un bouquin en català de Montserrat Roig, un auteur classique.
Nous en avons profiter pour nous rendre également à l'"Arc de Triumf", créé pour l'exposition universelle de 1887 (?) et le parc en face, celui comprenant le zoo et le musée zoologique, le jardin d'acclimatation, proche de la Estaciò de França, à quelques minutes du vieux port.
On a fini la journée sur la plaça des Espanya, au pied du Palacio nacional, avec le soleil qui se reflétait sur les arènes de Barcelone dont on refait les fondations.
Il y a deux ans, quand j'étais partie avec Anna, Christelle, Émilie et compagnie, nous avions fait à cet endroit la fondation Mirò, très intéressante pour qui aime ce peintre.
Palacio National, Barcelone 2006.
Tour en bas du Palacio, Barcelone 2006.
En fond les drapeaux de la catalogne.
Vues sur le Parc et la tour de la maison Güell- Barcelone 2006.
Détails de la fontaine à la "grenouille"- Barcelone 2006.
Le soir du 18 septembre on est allé boire une absinthe au Bar Marsella, où on trouve encore des affiches datant de l'époque de Franco, interdisant de chanter. C'est dans la Carrer nou de la rambla il me semble.
Le 19, nous avions nos sacs sur le dos, que nous avons posé dans des consignes à la Barcelone Sants. Le prix: 3 euros pour un "petit" casier (un sac de 20l plus un sac à dos rentrent sans soucis) de 24h, 4.50 pour les grands formats. Par contre, pensez à les récupérer avant 23h!
Nous avons donc promener et fait les boutiques. Alez s'est acheté une guitare, et moi un bouquin en català de Montserrat Roig, un auteur classique.
Nous en avons profiter pour nous rendre également à l'"Arc de Triumf", créé pour l'exposition universelle de 1887 (?) et le parc en face, celui comprenant le zoo et le musée zoologique, le jardin d'acclimatation, proche de la Estaciò de França, à quelques minutes du vieux port.
On a fini la journée sur la plaça des Espanya, au pied du Palacio nacional, avec le soleil qui se reflétait sur les arènes de Barcelone dont on refait les fondations.
Il y a deux ans, quand j'étais partie avec Anna, Christelle, Émilie et compagnie, nous avions fait à cet endroit la fondation Mirò, très intéressante pour qui aime ce peintre.
Palacio National, Barcelone 2006.
Tour en bas du Palacio, Barcelone 2006.
En fond les drapeaux de la catalogne.
Nous avons eu la chance de faire tout cela grâce au billet à 9.20 euros les deux jours, trajets illimités en bus et métros, ainsi que certains trains de banlieue.
À noter également le billet de Eurolines: 51 euros aller-retour. Le retour a été moins agréable que l'aller. D'abord parce que nous avons du attendre jusqu'à 2h du matin au lieu des 1h30 prévu. Ensuite parce que nous n'avions pas de direct. Il nous a fallu descendre à Avignon et attendre un improbable bus (il n'y en a aucun de prévu d'avance, c'est au petit bonheur la chance). Heureusement que la dame est fort compétente et agréable gentille. Nous n'avons pas eu à poireauter dans la sordide gare routière et avons pu profiter du soleil de Avignon et de la place saint Michel pour prendre un caffè con letche et des croissants.
D'autant que nous avions attendus près d'une heure et demie dans la très dégueulasse et passablement flippante (le nombre de pickpocket dans le coin est incroyable!) gare routière de Barcelone, Estaciò Sants.
Le trajet du retour n'a pas été très agréable aussi parce que le bus, parti de l'extrême sud de l'espagne était plein à craquer. Certaines personnes sans aucune gêne s'était étalé sur deux fauteuils, dormant ou faisant mine de et ne nous laissant guère le choix que de nous éparpiller. Impossible de dormir également à cause de l'un d'eux qui ronflait suffisamment pour réveiller les plus fatigués et insensibles au bruit d'entre nous (dont moi).
Enfin parce que je contrôle de police à la douane à 4h et quelques du matin, c'est pas franchement le top pour enfin s'endormir. Enfin, ceci étant, nous sommes arrivés à Marseille après près de 12h de bus. On a sauté dans le bus qui fait le trajet vers St Maximin et Brignoles. Le conducteur super sympathique, ce qui nous a changé de ceux de nos bus précédents.
Ah oui, retour depuis
Enfin, nous sommes arrivés sur Aubagne après 13h de trajet, épuisés mais tout de même ravis de ce petit séjour dans une ville sympathique en vacances mais où je ne suis pas sûre que j'aimerai vivre à long terme...
PS: je ne lis ni ne parle le Catalan et pourtant, je me débrouille pas mal une fois lachée dans la rue seule (nous nous sommes séparés un petit moment les garçons et moi parce qu'ils voulaient se rendre chez un luthier et moi dans une librairie). Ceci étant, la jeune fille qui m'a conseillé dans la librairie avait raison: le catalan et le français, à l'écrit du moins, se ressemblent suffisamment pour comprendre par le contexte.