9.6.07

Le week-end du Grand Prix

Et oui, cette fin de semaine, c'est celle du Grand Prix de Montréal. Mais pas seulement, car Montréal est entrée dans sa parade estivale de festivités. Nous avons donc eu droit à la Nuit blanche sur tableau noir, Frénésie sur la Main qui accueille les touristes en parallèle avec le Grand Prix, a aussi débuté le Festival Fringe auquel bosse Val, et s'en viennent bientôt aussi le Festival de Jazz et d'autres "joyeusetés" de l'été.

Cette période est donc riche en touristes. Et suite à notre escapade "épicière" de fin d'après-midi sur St Laurent, nous pouvons donner quelques tendances: les anglophones du sud sont encore bien présent malgré un $ canadien fort, les hispanophones ne sont pas en reste non plus. Une petite quantité d'habitués lusophones étaient également présents, mais ils vivent dans le quartier ceux-là, alors ils ne comptent pas vraiment dans mon décompte. Nous avons également croisé des tifosis, casquettes et polos Ferrari vissés au crâne et collés au torse.

Et tour à tour, au gré de ces accents qui chantent, on s'est cru en vacances à Londres, à Barcelone, à Lisboa, à Rome. Non vraiment, il flottait dans ma tête comme un air de déja ressenti, un parfum de congé, de gaieté, de chaleur estivale annonciatrice de bonheurs simples.
J'ai eu l'impression parfois, tant l'agitation touristique était réelle, d'être revenue 10 mois en arrière, et de marcher à nouveau sur la Rambla catalane. Même la chaleur et le soleil qui se faisaient tant désirés ces derniers jours étaient de la partie!

Je découvre Montréal différemment encore une fois, au gré de mes sensations. Et quelques chose me dit que je n'ai pas fini de la découvrir encore et encore.




Dans un autre registre: j'ai passé récemment une entrevue pour un stage en journalisme. Et j'ai obtenu le poste. Ce ne sont que quelques semaines, mais des semaines décisives pour moi, car elles signent mon retour en communication et le début d'un CV québécois.
Et elles payent pas mal plus que mes jobs précédentes.
Je suis juste triste de quitter Éloi et ses parents. Même si je sais que je vais tout faire pour les revoir, ça me rend un peu triste quand même. Quant aux amis de la garderie, je n'aurais pas l'occasion de leur dire au revoir puisque la RSG m'a signifié aujourd'hui qu'elle n'avait pas besoin de moins pour les lundis qui viennent. Elle a donc trouvé une remplaçante, tant mieux!