31.10.05

Paris Octobre 2005










Il y a bien longtemps que je n'ai pas mis ce bon vieux blog à jour... En fait pas depuis l'arrivée en France de JF.
Nous avons d'abord profiter de son arrivée pour faire un court séjour sur Paris. Le chéri n'avait jamais été à Paris et j'avais de mon côté des tas de gens à y voir: Valentine ma compagne de route au Québec, Stéphanie ma québécoise amie en échange à la Sorbonne, ma douce Solenne et sa nouvelle vie trépidante...
J'ai profité aussi de ce moment à Paris pour participer à une rencontre des forumistes de immigrer.com, mon guide et ma bible pour mes démarches d'immigration dans le cadre de ma demande de résidence permanente au Québec.
On a aussi le bonheur de tomber dans une communauté de québécois immigrés en France en tombant par le plus grand des hasards sur le pub québécois l'envol.
Tenu par un québécois de Gaspésie, ami du père d'Émile Desraspes, un ami des Iles de JF et par sa femme qui vient de Carnoux, juste à côté de chez moi... Une coïncidence souriante!
On a eu le loisir de discuter un peu avec une gang de québécois et québécoises en exil en France pour le boulot, les études ou par amour. Fidèle à ma curiosité, j'ai demandé aux uns et aux autres ce qu'ils aimaient et regrettaient ici. D'un commun accord, les tarifs immobiliers de Paris les ont surpris. Les difficultés à trouver un (bon) emploi, même avec de bons diplômes, et les mentalités convaincus et imbus de certains français. Mais le point commun à toutes ces personnes c'est qu'elles aimaient malgré tout la France, pour tous ces aspects culturels différents. Les petits villages perchés sur des falaises, les transhumances dans les Alpes pour les uns. Les spécialités culinaires différentes tous les 200 km. Les paysages variés. Les rythmes de vie des régions.
Et parmi tout ça, une espèce de pattern, de leitmotiv dans leurs descriptions: la france c'est un peu comme le Québec: y a la métropole (Paris ou Montréal) et puis y a le reste. Pour eux ne connaitre que la métropole, ce n'est pas connaître le pays. Certes y vivre facilite beaucoup pour l'intégration. Nous on voit bien avec JF, quand il s'agit de trouver un job, c'est encore plus difficile d'être un québécois en province qu'un québécois à Paris. Mais rester confiné à Paris durant tout son séjour en France et même par extension resté confiné dans sa région durant tout son séjour ce n'est pas connaître la France c'est connaître une france, un morceau de ce puzzle péniblement assemblé.

Pour une description de L'Envol: cityvox Paris